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L’interview du producteur du Erika gin

Paul, Thibault et Vianney sont les 3 personnes à l’origine du projet Erika. Nous avons discuté avec Paul et il nous explique son parcours, ses débuts et sa production. Une interview plus qu’intéressante !

Pouvez-vous nous parler de votre société qui produit Erika et votre projet ? Depuis combien de temps existe-t-il ?

Notre société existe depuis septembre 2018.

Notre projet était, dans un premier temps, de faire un gin qui nous plaise et qui nous ressemble. Nous sommes des personnes attachées à la région dans laquelle nous vivons et nous voulions donc travailler avec des acteurs locaux. Nous n’avons fait qu’une seule petite entorse à ce souhait, puisque nous utilisons de la baie de sansho. C’est un petit agrume, appelé aussi poivre citron et qui vient du japon. 

En dehors de cette botanique, toutes les autres viennent de Dordogne ou plus largement d’Aquitaine.

En tant qu’apiculteur, je voulais apporter de la valeur ajoutée au miel et j’étais toujours en recherche pour créer de nouveaux produits à base de miel.

Quelles sont les personnes derrière ce projet ? Et comment se passe votre collaboration ?

Derrière ce projet, il y a trois personnes: 

•Paul, apiculteur de profession. C’est moi qui ai lancé le projet. 

•Vianney, ancien restaurateur. Il est vraiment notre palais, c’est lui qui met au point toutes les recettes de nos spiritueux.

•Thibault, Barman . Il participe à la commercialisation et au retentissement de notre marque.

Étiez-vous apiculteur à la base ? Si oui, pourquoi vous êtes-vous lancé dans la production de gin ?

Je suis apiculteur, à mon compte depuis 2009. Je gère une exploitation de 500 ruches.

J’ai toujours été fasciné par la production d’alcool. Et c’est à la suite d’un voyage en Irlande, fin 2016, que j’ai redécouvert le gin (avec la marque Gunpowder) et qu’a germé l’idée de me lancer dans la production de cet alcool plein de surprises. J’ai donc appelé Vianney pour lui proposer que nous lancions ce projet ensemble. Quelques semaines après nous avons proposé à Thibault de rejoindre l’aventure.

Après le gin, comptez-vous créer d’autres spiritueux dans le futur ? Si oui, lesquels ? 

Nous avons déjà une gamme de 4 gins et une Vodka:

•Un dry gin, que vous connaissez.

•Un navy strength .

•Un gin de printemps, dans lequel nous mettons la fleur de sureau à l’honneur.

•Un Old Tom gin. C’est le dry gin dans lequel, après distillation, nous faisons macérer romarin, estragon et roses sauvages puis nous sucrons avec du miel d’acacia .

Enfin, nous avons développé une vodka, redistillée avec du miel de Bruyère et du pollen de châtaignier.

Quels sont vos principaux marchés ?

Nos principaux marchés sont la les cafés, hôtels, restaurants et les cavistes. En France à 90% pour le moment et 10% en Suisse. Nous espérons valider une première commande au Québec en janvier prochain. Notre ambition est de bien nous développer en France avant d’attaquer d’autres marchés qui pourraient être intéressés par notre produit original.

Pour ce qui est de nos ventes aux particuliers, nous travaillons avec la France et tous les pays limitrophes. Évidemment, nous devons nous faire connaître pour que les ventes via notre shop connaissent une croissance.

Comment et où sont produits vos gins ?

Nos gins sont produits pour le moment à côté de cognac, par la distillerie Bercloux. 

Si tout continue à se dérouler correctement, nous passerons commande de notre alambic en septembre (il sera installé à Bergerac)

Nous travaillons avec un alambic Stupfler; la Rolls des alambics. En termes de production, ce sont donc des gins distillés. Nous commençons par une macération de trois des botaniques,  dont la baie de genièvre et la baie de sansho. Ensuite, tout passe dans l’alambic pour la distillation.

Peut-on visiter votre distillerie ?

Pour le moment il est possible de visiter la distillerie Bercloux. Nous nous occupons des macérations après distillation à Bergerac et la miellerie est à la même adresse. Nous recevons avec plaisir. Nous embouteillons et étiquetons nous-mêmes notre production. Tout est fait de manière la plus artisanale possible.

Quand ont été produites les premières bouteilles d’Erika?

La première bouteille de Erika a été remplie en septembre 2018, la veille du salon France quintessence. Au début, c’était un vrai pari. Mais très rapidement, nous avons reçu beaucoup d’avis positifs des gens de la profession et de mixologues qui trouvaient notre produit très original et intéressant pour leurs cocktails.

Quelles sont les principales caractéristiques du Erika et d’où proviennent vos ingrédients?

C’est un gin rond et gourmand, avec une très belle longueur en bouche. Un côté électrisant apporté par la baie de sansho. Le miel vient également adoucir la brûlure de l’alcool. 

Les ingrédients sont:

•La baie de sansho vient du japon.

•Le miel vient de mon exploitation. En l’occurrence, c’est un miel de bruyère Erica que je produis dans les Landes de Gascogne.

•Les autres plantes viennent d’une petite exploitation qui produit des tisanes en biodynamie (Altaïr à Liorac sur loure en Dordogne).

 

Quelles sont les botaniques principales et pourquoi avoir choisi celles-ci ?

La Baie de sansho, pour son côté à la fois poivré et agrume. Le miel qui apporte de la rondeur et qui adoucit le gin. La fleur de sureau qui lui apporte un côté frais et floral.

Comment déguster le Erika en gin-tonic?

En tonic, l’Hysop se marie à la perfection avec notre gin. Comme garniture, une rondelle de citron jaune apporte une touche qui équilibre le gin !

Avez-vous une recette de cocktail qui serait particulièrement adaptée pour le Erika? 

Goutte d’or

-5 cl de Erika dry 

-2 cl de vin blanc moelleux

-Le jus d’un citron 

-Allonger d’un tonic 

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