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L'interview du producteur du Pumpgin

Focus sur la distillerie  

C’est avec la « Distillerie de Biercée », située à Ragnies, l’une des plus importantes de Wallonie, que je travaille. Elle est située dans une somptueuse ancienne ferme historique, et est devenue ce qu'elle est aujourd'hui en 1946. La distillerie concoit des eaux-de-vie, liqueurs et autres alcools d’exception, dans la plus pure tradition, à partir de fruits frais non traités. Les ingrédients qui y sont mis en œuvre sont toujours et uniquement 100% naturels. L'entreprise innove régulièrement en lançant de nouveaux alcools qui respectent toujours son ADN d’artisanat haut de gamme, soucieux de n’utiliser que des produits strictement naturels, sans aucun additif aromatique ou colorant de synthèse.

Avez-vous pour ambition de développer d’autres spiritueux ? 

Oui, j’ai déjà déposé les marques Vodka Loween ainsi que Potirhum (et en anglais Rhumpkin) et la distillerie est en train de terminer les recettes. Cela me ferait trois bouteilles des trois alcools de base. Trois étiquettes, noire pour le gin, jaune (la couleur des cartes au trésor des pirates) pour le rhum et rouge sang pour la vodka. Ce qui représente les trois couleurs de notre drapeau national, la Belgique ! De quoi faire un coffret pour les aéroports ou les boutiques de souvenirs de la Grand place de Bruxelles et d’ailleurs.  

La petite anecdote pour nos abonnés 

Je ne bois pas. Je n’ai jamais bu. Je n’ai même jamais goûté mon propre gin. Juste respiré l’odeur que je trouve fabuleuse. Tout le monde trouve cela surprenant ! Ce  n’est pas parce que je n’aime pas le goût de l’alcool, que je ne trouve pas que sa production soit un art fascinant et somptueux.

Combien de personnes travaillent pour Pumpgin et d'où viennent les ingrédients ? 

Je fais généralement cela seul, même si pour réaliser un tel projet il faut faire appel à de nombreux professionnels pour des missions ponctuelles (commercial, grossiste, cavistes, informaticien, graphiste, journalistes, imprimeur, comptable, export etc.), et au premier chef évidemment, le distillateur. Il est donc difficile de dire combien de personnes exactement travaillent pour Pumpgin ! Quant aux potirons, ils sont cultivés, chez moi, à Bruxelles et le reste des ingrédients est fourni par la distillerie. 

Quel est le processus de production du gin ? S'il est produit à base de potirons, à quel moment interviennent les baies de genévrier ? 

Ce gin est un macérât et non le produit de la distillation d’un jus de potirons. J’avais essayé mais cela n’avait rien donné car il n’y avait pas assez de sucre dans les potirons... On utilise donc un alcool blanc, de première qualité, dans lequel nous faisons macérer les potirons avec tous les autres ingrédients dont les indispensables baies de genévrier qui font la spécificité du gin. 

Où pouvons-nous trouver le Pumpgin ? 

Pour le moment, uniquement en Belgique francophone mais avec déjà pas mal de points de vente ! Les futurs objectifs sont, dans l’ordre, les USA (à cause de l’importance du marché et de l’intérêt des Américains pour le potiron) et ensuite, la Belgique néerlandophone pour des raisons nationales.  

Peut-on visiter la distillerie ? 

Oui, la distillerie peut se visiter ! Ils organisent des groupes de visite, ils ont un très beau restaurant et on vous pouvez louer les locaux pour l’organisation d’évènements. Ils ont recensé environ 70.000 visiteurs par an ! 

Quel a été le rôle de la distillerie ?  

J’ai fait appel au maître distillateur de Biercée, Monsieur Christophe Mulatin, pour la confection de la recette. Il a fait cela seul. J’avais également organisé une soirée de test avec ma famille et mes amis pour définir le goût exact que devrait avoir mon gin, mais chacun avait un avis différent. Je me suis vite rendu compte que cette méthode n'était pas envisageable ! J’ai donc préféré faire appel à Christophe, un vrai professionnel qui connait exactement les goûts du public. Résultat, le Pumpgin a entre autres été sacré « Meilleur gin de Belgique » au Concours international des spiritueux de New York !  

Pourquoi cultivez-vous des potirons dans votre jardin ? Comment les utilisiez-vous avant qu’ils servent à produire le Pumpgin ? 

A l’origine, ma femme avait planté un plant de potiron dans le jardin. On obtenait une longue plante rampante qui donnait un misérable fruit... Pour contenir l’énergie dans le fruit, nous avons coupé la queue, puis jetée sur le fumier produit par les chevaux de la famille. Deux mois plus tard, nous avons constaté que dix énormes potirons s’étaient développés, issus de cette seule tige qui avait pris racine dans le fumier ! 

J’y ai donc planté chaque année suivante des potirons, que j’offrais à mes amis. Mais je trouvais dommage de ne pas en faire quelque chose de plus intéressant. C'est ainsi que petit à petit, est arrivée l’idée du gin aux potirons, le Pumpgin !

Vous parlez  de fruit, mais n’est-ce pas plutôt un légume ? 

Très simple, sur le plan gastronomique c’est un légume mais sur le plan botanique, c’est un fruit.

Un alcool de potirons, c’est étrange, non ? 

Il existe toutes sortes d’alcool : raisins, framboises, mures, pommes, cerises, … pommes de terre avec la vodka, riz avec le saké, ou même artichaut avec le Cynar ! Mais il n'en existait pas un de potirons ! Pourtant, toute une période de l’année est placée sous le signe du potiron, avec la fête d’Halloween. Aux États-Unis, d’Halloween à Thanksgiving, le potiron est à l'honneur, avec des centaines de produits qui lui sont dédiés (jus, confitures, plats cuisinés, bières etc.) Mais pas d’alcool ! Curieux, non ? 

Etait-ce votre seule motivation ? 

Non, il y en avait une autre : J’appartiens à une famille qui a toujours produit beaucoup de bière et de vin, en Bohème. J’ai d’ailleurs chez moi sur l’étagère de la cuisine pas mal d’exemplaires de cette production ! À force de voir cela tous les jours, j'ai eu envie de m'y mettre également ! 

Pour la deuxième année de production du Pumpgin, où irez-vous chercher les potirons et autres ingrédients en quantité ?

Effectivement, je passe d’une production de 2000 à 6000 bouteilles ! J’ai, tout simplement doublé ma surface de culture mais ma production est tellement importante que j’en ai encore trop ! Mais, rêvons, si je devais produire chaque année, un million de bouteilles à destination des Etats-Unis, en plus de ma production bruxelloise, je cultiverais le complément nécessaire ailleurs en Belgique, où je possède quelques terres agricoles.  

Enfin, comment êtes-vous entré en contact avec Gin in the Box ? 

En étant abonné ! Bien entendu, la box n’arrive pas chez moi car je n’en ai pas d’utilité, si ce n’est décorative étant donné que je ne bois pas d'alcool ! Mais c'est une amie très proche qui trouve toujours une occasion de partager sa bouteille avec ses enfants amis, moi-même recevant ensuite le magazine ! Je suis également acheteur sur la boutique en ligne, et je fais parvenir les bouteilles à des personnes à qui je souhaite faire plaisir, que je dois remercier etc. mais situées trop loin pour pouvoir leur apporter un cadeau personnellement ! 

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