L'interview des producteurs du Twinkle Drink

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Julien et Emmanuel se sont rencontrés durant leurs études à Louvain-la-Neuve déjà ponctués de quelques bons verres. Les deux étudiants se perdent de vue pendant quelques années avant de se retrouver autour d’un gin et d'épices. En effet, Julien est caviste et partage son espace commercial avec un magasin d’épices. Emmanuel, ou manu, est courtier en crédits et assurances, mais fin gourmet. Emmanuel adore goûter, tester et créer de nouvelles choses. L’idée de créer un gin lui est venu après avoir testé des recettes par lui-même dans sa cuisine. 

Ils se challengent donc pour lancer leur propre gin. En s’associant, ils allient leurs atouts pour former une équipe de choc ! Restait à trouver un concept original et unique, une recette, les produits et toutes les personnes à qui ils donneront leur confiance. Twinkle Drink se veut local, artisanal et social. 

Le leitmotiv de Twinkle Drink

"Lets celebrate art !" Artwork is the masterpiece of this bottle. We promote raising artists through an exceptional gin. (L'art est la pièce maitresse de cette bouteille. Nous promouvons de jeunes artistes au travers d'un gin exceptionnel !) 

Combien de personnes travaillent pour Twinkle Drink ? 

Julien et Manu sont les deux fondateurs de la société. Depuis février 2021, ils ont accueilli deux stagiaires en marketing : Cassi et Thibauld. 

Twinkle Drink se développe à une allure inattendue en partie grâce à eux. C’est pourquoi nous désirons continuer de grandir ensemble. 

D'où viennent les ingrédients du gin ? Est-ce qu’il contient uniquement des baies de genièvre, kumquat et combava ?

Notre gin est produit à base d’alcool de grain distillé, de blé plus exactement, avec des baies genièvre bien particulières qui apportent un côté gras et liquoreux. L’eau rajoutée provient des hautes fagnes (à l'Est de la Belgique). 

Le kumquat et le combava, aux couleurs d’asie, viennent du marché, et le poivre rose provient du "Tour du monde en épices", à Waterloo. 

Comptez-vous développer d’autres spiritueux ? 

Bien sûr ! Julien a un palais très fin sur les cognacs, rhums et whisky. Tout deux seraient ouverts à lancer de nouveaux projets, afin d’étoffer notre collection, et de proposer d’autres saveurs. 

Peut-on visiter la distillerie ? 

Il est bien entendu possible d’aller visiter la distillerie Radermacher. Au vu des mesures sanitaires, c’est important de prendre rendez-vous ! Pour tout connaître de ce gin, produit en petits lots de 2860 bouteilles

Qu’est ce qui est le plus difficile dans la production de ce gin ?

Le plus difficile a été de se procurer les agrumes dans les quantités souhaitées. Etant des fruits exotiques, ils se trouvent dans de petites épiceries spécialisées. Nous avons donc dû trouver un partenaire pouvant répondre à notre demande de qualité et en quantité. C'est également un challenge logistique, en effet dans une perpsective durable, nous voulons réutiliser les agrumes, afin de ne pas les jeter sans les avoir exploités au maximum. C'est pourquoi nous produisons également des jus de fruits. Nous nous sommes orientés vers un artisant, possédant un verger, et nous avons développé une variante aux agrumes, de son jus de pomme. 

Quelles sont les valeurs de Twinkle Drink?

• Social : Twinkle Drink collabore avec des jeunes artistes belges. Le but est de promouvoir leurs créations à travers nos bouteilles de gin et d'augmenter leur visibilité. Un euro leur est reversé à chaque bouteille vendue.
• Local: Twinkle Drink est produit en Belgique.
• Artisanal: Le gin est produit par un artisan. Il est fabriqué à petite échelle dans le respect des produits utilisés. Les agrumes sont utilisés uniquement pour leur zestes, & dans une démarche écologique, ils sont pressés et transformés en jus de fruits. 

Comment vous est venue l’idée de faire participer un(e) artiste à votre projet ?

Nous voulions mettre en valeur l’art, les artistes, les nouvelles créations, d’une manière plus folle et décalée. De plus, le secteur culturel a été le plus impacté pendant cette crise sanitaire. Selon nous, cela permet aux consommateurs de promouvoir l’art à leur manière.